La fin de vie est un sujet délicat et tabou dans notre société. Evoquer ses « desideratas » pour sa fin de vie sont des éléments difficiles à élaborer et à parler. La loi du 9 juin 1999 visant à garantir l’accès aux soins palliatifs, a été étayée par la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi Leonetti) qui a introduit, en autre, les directives anticipées. La loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie (dite loi Claeys Leonetti) quant à elle est venue réaffirmer et préciser, ces directives anticipées. C’est aux professionnels de santé, et en particulier aux médecins, qu’incombe le rôle d’informer la personne, qu’elle soit bien-portante ou malade, de ces dispositions et d’accompagner celle-ci dans ses réflexions et interrogations si elle le souhaite. L’objectif de cette formation a pour but de connaître et de s’approprier les directives anticipées afin d’être en mesure d’expliquer ces dispositions, qui sont un droit pour le citoyen et un devoir pour les soignants.
Les objectifs opérationnels
• Analyser les dispositions des directives anticipées
• S’approprier les directives anticipées et savoir les expliquer
Les objectifs pédagogiques
• Connaître et comprendre l’historique de la loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie
• Identifier les enjeux et modalités des directives anticipées
• Connaître et déchiffrer le modèle proposé par la Haute Autorité de Santé (HAS)
• Analyser la demande d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès