Le contexte
Depuis une vingtaine d’année, les chercheurs ont mis en évidence le rôle des thérapies non médicamenteuses dans la prise en charge des maladies neuro-dégénératives, dont la maladie d’Alzheimer. On peut citer :
- L’étude comparative internationale, menée en 2010, qui a montré que les thérapies non médicamenteuses sont plus efficaces lorsqu’elles sont combinées entre elles.
- L’étude, ETNA3, réalisée à Bordeaux, selon laquelle, lorsqu’on personnalise ces thérapies, elles donnent de bons résultats.
- L’enquête dans 16 EHPAD randomisés qui a noté une baisse significative des troubles du comportement dans les établissements où le personnel est formé à ces approches par rapport aux établissements témoins.
- Le livre blanc des unités de soins Alzheimer, publié en 2015, qui a recensé les interventions ayant prouvé leur efficacité sur les symptômes de la maladie.
La HAS et l’ANESM recommandent désormais la mise en œuvre de ces thérapies, non seulement pour traiter les troubles du comportement mais aussi pour en limiter la fréquence et l’intensité.
Les thérapies non médicamenteuses regroupent à la fois des activités et/ou techniques spécifiques (telles que l’ergothérapie, la musicothérapie, la stimulation cognitive, les activités sensorielles,…) dispensées le plus souvent par des spécialistes, en groupe ou individuellement, et des approches plus globales concernant les pratiques au quotidien, comme la méthode Montessori, l’Humanitude ou la prothétique.
L’accompagnement dynamique s’inscrit dans cette 2ème catégorie. S’appuyant également sur les apports des neurosciences, il place la personne âgée atteinte d’une maladie neuro-dégénérative au centre de la démarche en lui proposant des activités et un cadre de vie signifiants, adaptés à ses perceptions, émotions et compétences, de manière à lui procurer un sentiment de normalité, de stabilité et de sécurité. Il intègre les activités récréatives, vecteurs de plaisir, donc de bien-être et de qualité de vie. L’objectif est de maintenir l’autonomie malgré la dépendance.
L’accompagnement dynamique repose sur des interventions au niveau individuel, environnemental et interactionnel, visant, à la fois, une prévention collective et une prise en charge individuelle des symptômes comportementaux liés aux « démences ».
Enfin, il favorise un savoir-faire et un savoir-être relationnel de l’ensemble des personnes concernées (personnes âgées, aidants familiaux et professionnels, proches, personnels des structures) dans le cadre d’une culture commune du prendre soin, ce qui ne peut que renforcer l’efficacité des interventions plus ciblées.
Les objectifs
- Après dépistage, mieux accompagner au quotidien les personnes atteintes de troubles cognitifs
- Modifier les représentations et perceptions portées sur la “démence” et les personnes concernées
Le contenu
- Modifier les représentations sur la « démence » et les personnes concernées
- Comprendre la vieillesse et les troubles cognitifs, identifier les personnes atteintes de troubles Alzheimer et apparentés
- Savoir analyser, comprendre les comportements troublants et apporter des réponses concrètes
- Être capable de repérer et utiliser les capacités préservées même dans les stades sévères
- Apprendre à mettre en place des activités et des rôles en fonction des personnes et de leurs capacités préservées, pour un mieux vivre
Les prérequis
- Aucun
Les méthodes pédagogiques et outils utilisés :
- Les méthodes répondent à la norme NF-X-50-750 et sont soit affirmatives, soit interrogatives, soit actives.
Les méthodes d’évaluation :
- Un questionnaire préalable de recueil des attentes et besoins de chaque participant,
- Une évaluation de connaissances (en début et fin de formation),
- Des évaluations 1 et 2 de connaissances/compétences (DPC),
- Une évaluation de la satisfaction du participant
L’accessibilité aux personnes en situation de handicap
Nos formations sont accessibles à tout public. Un référent handicap est à votre écoute.
Mise à jour le 20/06/2024